Chenôve : karting, laser game, soccer… Kartmania investit 2 M€ pour rester dans la course

« Kartmania a l’âge de la majorité, c’était l’heure pour nous de grandir ! » Cyril Mérieux, propriétaire du complexe de karting situé dans la zone d’activités de Chenôve, a décidé d’appuyer sur l’accélérateur. En octobre, l’entrepreneur a déposé un permis de construire pour agrandir sa structure. Objectif : développer le plus grand complexe de loisirs du sud dijonnais et affronter une concurrence accrue dans la métropole.

Concrètement, le projet prévoit une extension de 3 500 mètres carrés, soit un peu plus que la surface déjà existante. « Pour la partie karting, on va pousser les murs », explique Cyril Mérieux. « La longueur de la piste sera allongée, pour passer à 680 mètres (contre 450 mètres aujourd’hui, ndlr ). L’été, il sera possible de conduire en intérieur et en extérieur. » En outre, un nouveau pont sera aménagé. Plus long que l’ancien, il permettra aux pilotes d’accélérer en ligne droite et de s’aventurer sous un tunnel, quand ils passeront sous la structure.

Le nouveau complexe Kartmania sera aussi équipé de deux terrains de soccer et d’un laser game , réparti sur deux étages (total de 600 mètres carrés). Pour les enfants, Cyril Mérieux envisage l’aménagement d’un espace trampoline, ainsi qu’une salle de jeux avec des structures gonflables et une piscine à balles. « On conservera aussi un endroit pour les jeux vidéo et d’arcade », précise-t-il.

Un restaurant de cent cinquante couverts

Pierre angulaire du complexe futur, l’espace bar sera située au centre de la structure. De grandes baies vitrées permettront aux visiteurs de regarder les courses de kart et les matchs de foot depuis leur siège. Enfin, un restaurant devrait également voir le jour. Il comptera cent cinquante couverts et proposera notamment des burgers, des salades ou des pizzas.

Sur le plan financier, le projet porté par Cyril Mérieux est estimé à 2 M€. À terme, l’objectif sera de doubler le chiffre d’affaires de l’entreprise, aujourd’hui estimé à 600 000 €. Côté emploi, le patron souhaite recruter une douzaine de salariés (à temps plein et partiel). L’effectif passera ainsi d’une dizaine de personnes à une vingtaine. « On attend maintenant le retour de Dijon Métropole pour le permis de construire. On aimerait ouvrir le nouveau ­complexe en octobre. » La durée des travaux serait estimée à cinq ou six mois.